And if I could be different ? ∥ June

And if I could be different ?

feat Idylle de Juin

Bercé par le bruit apaisant des vagues et par les rayons du soleil lui réchauffant le pelage, Suprématie du Tyran était plongé dans un demi-sommeil, le museau posé entre les pattes. Ce matin-là, après la patrouille de l'aube, il avait décidé de se reposer sur le sable chaud de la plage, à l’écart des activités du camp. Il émit un grognement râleur quand de petits miaulements excités lui parvinrent aux oreilles. Il tourna la tête et aperçut deux jeunes apprentis dissipés au milieu de la plage. Ne pouvant trouver le sommeil à nouveau, il se leva à contre cœur. Le matou crème ne savait pas quoi faire. Parfois, il y avait ces journées remplies, assaillantes, sans répits, et puis il y avait les autres, ennuyantes, quand on ne sait absolument pas quoi faire. Sur ce, le guerrier crème se dirigea vers la rivière longeant la plage, nichée dans une prairie fleurie aux milles couleurs. Il ne tarda pas à arriver sur place, et à se laisser bercer par les odeurs relaxantes qui s'y trouvaient. Suprématie du Tyran se pencha un instant sur la rivière, son image reflétant sur celle-ci. Il plongea son regard dans le reflet, comme hypnotisé. Cette rivière apparaissait dans beaucoup d'histoires chez les anciens. Celle-ci était vue comme un enchantement. Tout à coup, des chuchotements le sortirent de ses rêves. À quelques pas se trouvait une femelle au pelage brun chocolat, apparemment plongée dans un autre monde, marmonnant quelques mots inaudibles. Le matou crème plongea brusquement sa patte dans l'eau en voyant un poisson passer, avant que celui-ci n'atterrisse devant les pattes de la femelle. Surprise, elle se tourna vers lui. Bien évidemment, Suprématie du Tyran se contenta de prendre ses airs de supérieur, bombant le poitrail, fier comme un paon.

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Feat | Suprématie du Tyran

♣♣♣

En cette belle après-midi, notre Idylle de Juin se baladait tranquillement sur le territoire de son Clan. Toujours en rêvassant, en chantonnant, en sautillant comme un chaton. Elle s’était forgé un beau masque la petite femelle au pelage chocolat. Qui aurait cru qu’au fond, elle était brisée ? Qu’elle pleurait toujours la mort de l’élu de son cœur ? Personne. Car la jolie femelle a une vision différente des choses. Peut-être parce qu’elle a une fierté hors du commun. Pour elle, personne ne doit porter sa douleur à sa place.

Mais ce n’est pas le sujet du jour. Idylle de Juin, toujours plongé dans son monde, continuai son chemin sans voir cette branche terrifiante qui menaçait de la tuer. Non en vrai ça ne tue pas une branche d’arbre. Mais sa belle fourrure pourrait se prendre dedans et là… Non, il ne faut pas parler de ça.

Et malheureusement, ce qui devait arriver arriva. La branche accrocha ses poils, qui étaient plus longs sur ses épaules, et piégea la femelle qui resta suspendue. Comment ? On n’en sait rien. Idylle de Juin hurla de terreur, c’est sur que ça fait peur une branche, et se débattit dans tous les sens. La branche lâcha et la chatte se retrouva allongée sur le sol. Un rire monta dans sa gorge. Encore, encore se disait-elle ! Elle se releva et toujours morte de rire, chantonna une chanson. Non personne ne pouvait savoir que la vraie Idylle de Juin était morte de tristesse.

« Quand je n’étais qu’un petit bout’chou et que le Soleil se couchait… Les ombres et l’obscurité à chaque fois m’effrayaient… Cachée sous mon oreiller, je tremblais de la tête aux pieds…
Mais …. M’a dit : Idylle, regarde ta peur en face et avec humour, ils ne peuvent pas te faire de mal, un rire et ils font demi-touuur. Ha ! Ha ! Ha !
Donc un fou rire, un ricanement pour fantômes et revenants, moqueries pour les zombis, rire au nez de tous les esprits, un gloussement ou un sourire pour les spectres et les vamp…. »

La pauvre, ce vilain chat l’avait coupé dans sa magnifique chanson. Il venait de lui lancer un poisson entre les pattes. La femelle leva la tête et vit un mâle, portant l’odeur de son clan, bombé le torse avec fierté. Elle rigola et s’approcha de lui en l’imitant. Oui bon ok, elle ressemblait plus à un perroquet pendant la saison des amours qu’à ce matou.

« Je te parie que je peux lancer se poisson plus loin que toi, Suprématie du Tyran ! »

Sorry c'est nul >x<

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feat Idylle de Juin

Surpris pas la réaction de la femelle, Suprématie du Tyran ronchonna en voyant qu'Idylle de Juin s'amusait à l'imiter. C'était redescendre dans son estime, mais après tout, cette imitation lui faisait bien rire, au fond de lui. Bien évidemment, il n'allait pas montrer son vrai ressenti et se contenta de montrer son indifférence.

« Je te parie que je peux lancer ce poisson plus loin que toi, Suprématie du Tyran ! » miaula-t-elle avec ambition.

Voilà une chatte bien naïve, se dit-il en son for intérieur. Si elle pensait pouvoir battre ce matou, elle se trompait largement. Avec ses pattes robustes, il faisait partie des meilleurs pêcheurs du Clan de la Plage. Cependant, il était vrai que la chatte au pelage noir possédait des pattes plutôt fines qui pouvaient également lui porter avantage. Bien qu'il était presque sûr qu'elle ne pourrait pas lancer ce poisson aussi loin que lui, il s'attarda tout de même sur la question. Le matou crème était bien étonné de voir ce dont elle était capable.

« Et bien je t'en prie, essaye seulement. » répondit-il en ricanant.

Il prit un peu ses distances afin de lui laisser la place nécessaire. Alors qu'Idylle de Juin était concentrée sur les vibrations de l'eau, la patte prête à frapper, Suprématie du Tyran commença à son tour à imiter la guerrière.

« Mais …. M’a dit : Idylle, regarde ta peur en face et avec humour, ils ne peuvent pas te faire de mal, un rire et ils font demi-touuur. Ha ! Ha ! Ha ! »

Il éclata de rire et tourna les yeux vers Idylle de Juin, le regard taquin. Puis, il émit un hoquet de surprise en voyant le poisson à quelques mètres de lui.

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Feat Suprématie du Tyran

La belle femelle sentait le regard de Suprématie du Tyran se déposer sur chaque partie de son corps. Il l’observait, découvrant ainsi toutes les capacités de son corps fin et souple. Non elle n’était pas très musclée mais sa souplesse et son agilité comblaient se manque de force.
Elle s’assit au bord de l’eau, laissant le mâle crème s’éloigner pour lui laisser la place, et fixa l’eau avec attention. Le côté enfantin disparut complètement, laissant place à une tout autre chatte. Tu n’étais plus la même, peu de chats avaient vu Idylle de Juin calme et concentrée. Elle voulait gagner, elle voulait remettre à sa place ce félin trop sûr de lui. Elle était plus forte. Elle ne venait pas du Clan de la Plage. Elle devait prouver à tous qu’elle était capable d’en faire partie.

« Mais Brise d’Hiver m’a dit : Idylle, regarde ta peur en face et avec humour, ils ne peuvent pas te faire de mal, un rire et ils font demi-touuur. Ha ! Ha ! Ha ! »

Elle sourit. Il l’imitait à son tour. Suprématie du Tyran éclata de rire et s’arrêta brusquement, surpris. Idylle de Juin se retourna, un sourire satisfait pendu aux lèvres. Le poisson avait atterrit une longueur de queue de renard plus loin que celui du chat crème. Elle s’approcha, la queue et la tête haute, en sautillant gaiement. Elle planta ses griffes dans le poisson, lui ôtant ainsi la vie.

« Tu apprendras ainsi, mon cher Suprématie, qu’il ne faut pas sous-estimer une femelle quand celle-ci est sûr de gagner »

Tu lui tiras la langue et poussas le poisson vers lui.

« Bon appétit ! »

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feat Idylle de Juin

Les yeux du beau matou crème était toujours rivés sur le poisson qu'Idylle de Juin venait de sortir de l'eau d'une agilité surprenante. La femelle s'approcha et leva fièrement la tête, tout en faisant quelques bonds de gaieté. Elle planta ensuite ses griffes dans le poisson, lui brisant son dernier souffle. Sur le coup, il n'avait pas grand chose à dire. Inutile de remettre cette guerrière au défi, pour le peu qu'il la connaissait, il savait qu'elle ne lâcherait jamais l'affaire.

« Tu apprendras ainsi, mon cher Suprématie, qu’il ne faut pas sous-estimer une femelle quand celle-ci est sûr de gagner »

Il observa avec attention la chatte qui se trouvait en face de lui. Bien qu'égocentrique par moment, elle semblait pouvoir apporter un peu de douceur dans le cœur de pierre de notre tyran. Peut-être devait-il saisir cette chance qu'il avait de pouvoir passer du temps avec elle ? Après tout, il était rare qu'un chat lui donne le sourire aux lèvres. Il chassa ses pensées dans un coin sombre de sa tête avant de rapporter son attention sur le poisson. Jamais je ne le mangerai, c'est de la pure soumission! se dit-il. Il fit les gros yeux lorsqu'Idylle de Juin lui tira la langue pour ensuite pousser le poisson vers lui. Sans réfléchir, il souffla, montrant les crocs. Stupide réflexe.

« Tu es bien gentille mais je peux très bien pêcher mon propre festin »

Puis il lui fit un de ses vieux sourires taquins, comme pour la narguer.

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Feat Suprématie du Tyran

Il regarda le poisson, encore plus surpris qu’il ne l’était déjà. Il était marrant finalement. Puis tout à coup il leva la tête et te montra les dents. Mais quelle mouche l’avait piqué ?

« Tu es bien gentille mais je peux très bien pêcher mon propre festin »

À c’était donc ça ! Le matou ne pouvait pas accepter une proie qu’avait pêchée une femelle. Monsieur était trop fier, il ne voulait pas se salir le palet. Il te sourit l’air taquin. Avait-il compris qu’il ne fallait pas narguer Idylle de Juin ou bien voulait-il simplement s’amuser avec toi ?

« Très bien, mon bon monsieur, je vous laisse pêcher votre festin afin de satisfaire votre égo brisé. »

Tu le laissas s’approcher de l’eau, attendis qu’il soit complètement concentré sur l’eau scintillante. Tu t’approchas doucement, aussi silencieuse qu’un serpent puis tu le poussas du bout de la patte. Il bascula mais s’accrocha à ta queue qui trainait. Tu basculas avec lui, plongeant dans l’eau douce et calme. Ton corps toucha le fond et tu ouvris les yeux. Tu cherchas du regard le mâle crème. Mais tu ne le vis pas. Où était-il ? Il n’avait pas pu être entraîné par le courant, il était bien trop faible. S’était-il noyé ?

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Hors RPG:

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feat Idylle de Juin

Dans sa bulle, Suprématie du Tyran concentrait toute son attention sur les mouvements de l'eau.

« Très bien, mon bon monsieur, je vous laisse pêcher votre festin afin de satisfaire votre égo brisé. »

Il ne prêta pas attention à ses paroles et ouvrit doublement les yeux en voyant que l'eau commençait à bouger, dont quelques bulles s'échappaient à la surface. Il se pencha légèrement sur l'eau et tendit la patte. Il tangua, ayant peu d'équilibre avec la seule patte qui l'empêchait de tomber. Soudain, il sentit une pression avant de basculer en avant. Il s'accrocha à la seule chose qu'il trouva proche de lui. Il entendit un petit grognement strident. Il n'eut pas le temps de réaliser qu'il était accroché à la queue de la belle Idylle de Juin qu'ils tombèrent tout deux dans la rivière. C'était un des meilleurs nageurs du Clan, bien sûr qu'il n'allait pas se noyer, voyons! Il battit un peu des pattes avant de légèrement percuter un rocher. Il s'accrocha à celui-ci, en évitant de se montrer. Idylle voulait jouer, ils allaient jouer. Au loin, il aperçut la fine silhouette de la femelle. Elle semblait chercher quelque chose, lui, sans doute. Il ricanait comme un chaton. Il bondit alors sur un autre rocher, en prenant soin d'être silencieux. Puis, il atterrit près de la guerrière qui le fusionna du regard.

« Un problème, ma chère? » miaula-t-il en souriant.

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Feat Suprématie du Tyran

Des bulles d’eau pétillaient autour de toi. Tu te sentais bien ici sous l’eau. Tu voulais retrouver Suprématie du Tyran, mais en même temps tu voulais nager. Très peu de chats apprécient que leur fourrure soit mouillée, mais toi tu trouvais que cela lui donnait un bel éclat. Tu aimais être propre comme tu aimais être sale. Un peu bizarre ma chère Idylle.

Alors que tu t’apprêtais à remonter à la surface, car tu n’es pas un poisson, tu vis une forme vague se dessiner à la surface. Prenant appuie sur les galets plats qui tapissait le fond de la rivière, tu te propulsas à la surface.

« Un problème, ma chère ? » Te demanda t-il.

Tu lui rendis son sourire et l’éclaboussas d’un mouvement de patte.

« Je ne me suis pas du tout inquiété pour toi, non. Tu es un très bon nageur, moins bon que moi » tu murmuras la dernière phrase, de façon à ce qu’il ne l’entende pas.

Un petit mensonge, ça passe tout seul. Même si tu savais qu’il riposterait, pour sauver son honneur de mâle.

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Oh pire on s'en fou, on fait des réponses courtes XD
Parce que moi aussi c'est court XD

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feat Idylle de Juin

Alors qu'Idylle de Juin venait de remonter à la surface, celle-ci s'empressa de secouer ses pattes, éclaboussant le matou crème. Elle ne lâchera jamais l'affaire, se dit-il. Il poussa un faible grognement lorsqu'il reçut une goutte en pleine face. Il fixa un instant l'éclat du sourire qu'il venait de lui voler, puis il baissa les yeux, gêné. Heureusement, elle ne semblait pas l'avoir remarqué.

« Je ne me suis pas du tout inquiété pour toi, non. » miaula-t-elle en murmurant une dernière phrase que Suprématie du Tyran n'avait pas pu entendre.

Il se pencha en avant et poussa avec sa patte sur le front de la femelle qu'il retira peu de temps après en voyant la tête d'Idylle de Juin sous l'eau. Des éclairs dans les yeux, il en profita encore un peu pour la titiller.

« Alors, je peux savoir ce que tu n'as pas osé dire tout haut? »

Il savait qu'elle ne le dirait pas et qu'elle continuerait à essayer de se venger. C'est drôle comme cette guerrière essaye de prouver sa valeur. Mais au fond, elle le faisait bien rire, et il faut dire que c'était très rare de voir un sourire sur le visage de Suprématie du Tyran...

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Idylle de Juin & Suprématie du Tyran

Le matou crème posa sa patte sur ton front et appuya fort, plongeant ainsi ta tête sous l’eau. Bien sûr, il ne t’avait pas laissé prendre une inspiration, c’est donc avec difficulté que tu arrivas à tenir les quelques secondes sous l’eau. Il te regarda, ses yeux te lançaient des éclairs. Il n’était pas très content.

« Alors je peux savoir ce que tu n’as pas osé dire tout haut ? »

Zut, vite il fallait que tu trouves quelques choses. Ta fierté est en jeu. Tu réfléchis quelques instants, profitant ainsi pour plonger ton regard dans ses beaux yeux d’ambre.

« Euh… Je disais que je n’arriverai jamais à égaler un chat aussi beau et fort que toi… C’est un peu embarrassant à dire tu ne trouves pas ? »

Mensonge. Enfin en partit. Il est vrai qu’il était beau et fort mais toi, petite femelle, tu pouvais largement le surpasser. Mais pour t’attirer la sympathie de ce chat, il fallait bien que tu le caresses dans le sens du poil… Que tu le manipules. C’est méchant, oui mais tu étais toujours prête à tout pour te faire de nouveaux amis. Et ce chat représentait un défi bien top alléchant pour le laisser passer.

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feat Idylle de Juin

Attendant impatiemment sa réponse, je m'assis sur le rocher sur lequel je me trouvais. J'étais bien curieux de savoir ce qu'elle avait à me dire.

« Euh… Je disais que je n’arriverai jamais à égaler un chat aussi beau et fort que toi… C’est un peu embarrassant à dire tu ne trouves pas ? » dit-elle en plongeant son regard bleu glacé dans mes prunelles ambrées.

Mensonge. Jamais la rebelle Idylle de Juin ne dirait une chose pareille, pas après tous ces efforts pour sublimer son image. Surtout qu'elle n'en avait pas besoin, je la trouvais déjà si spéciale... et si attirante à la fois. Chacune de ses paroles me prodiguait une étrange sensation au cœur, une sensation que je ne connaissais pas. Et si je commençais à être tout simplement moi-même en sa présence ?

« Tu ne serais pas un peu en train de te foutre de moi ? Je marquai une pause avant de me rapprocher de son visage, qui fut presque collé au mien. À moins qu'il y ait une part de vérité dans ce que tu avances ? »

Je tournai ma tête et regardai mon reflet dans l'eau de la rivière. Je vis également sa fine silhouette dressée à côté de moi. Je me dis que grâce à un simple poisson, cette femelle deviendrait peut-être la personne comptant le plus pour moi sur cette terre avide de souffrance et de haine.

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|| Up. ||

J'arrive j'arrive
J'ai décidé de conclure sur cette réponse, si tu veux rajouter quelques choses ;) On s'en refait un dans la foulée ou on attend un peu ? Faut pas rester la dessus ;) XD

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Idylle de Juin & Suprématie du Tyran

Tu fixais le matou, guettant la moindre réaction de sa part. Tu savais que tes paroles allaient le faire réagir et bien sûr, tu étais pressé de voir ça. Sa queue tiqua légèrement puis il dit :

« Tu serais pas un peu entrain de te foutre de moi ? » Puis il s’approcha, dangereusement. Tu voyais en lui un serpent, qui s’approche doucement, doucement de sa proie, pour ensuite la gober. Et la proie à cet instant s’était toi, une misérable petite souris. « À moins qu’il y est une part de vérité dans ce que tu avances ? »

Misérable souris. Il s’éloigna pendant que tu frémissais à ces paroles. Une étrange sensation t’envahit et peu à peu tu compris que ton petit jeu était en train de prendre une autre tournure. Tu perdais l’avantage. Il était en train de prendre le contrôle. Et cela ne te plaisait pas.
Il était assis au bord de l’eau, contemplant son reflet. Tu t’approchas lentement et pris place à ses côtés. Sa fourrure mi-longue vint chatouiller tes côtes. Le reflet se troubla légèrement, une partie de ton visage était brouillé. Et pour la première fois tu te vis vraiment. Une part claire et lisse, une féline bien dans sa peau. Et l’autre brouillé, représentant ta folie passagère qui prenait le contrôle de temps en temps. Toi, et lui, assis côte à côte. Sans parler. Pendant un moment. Sans se chamailler, les boutades mis de côté.

« Je me foutais pas de toi. C’était la vérité. »

Et tu te levas, sans te retourner. Reprenant la route pour rejoindre le camp, et reprendre le cours de ta vie. Misérable petite souris.

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