Qui est là ? Le grand méchant loup, pour te bouffer tout cru, ricana intérieurement Macabre Pendaison. Cela faisait quelques minutes qu'il épiait le matou en face de lui. Il se tenait comme un bourreau face au minet du clan adverse. Sa mort ne causerais pas trop de tapage, il dirait qu'il s'est noyé et ferait celui qui est affligé maudit. C'est sont corps entier qui est maudit, son esprit avec. Pourquoi prendre des vies est-il si simple ? Sans doute que les dieux l'ont appelés à jouer le rôle du purificateur. Son corps fut parcouru d'une pulsion dévastatrice, il n'avait qu'a lui sauter dessus et trancher sa gorge, mais c'était si ennuyant, le monde est lassant. Toujours les mêmes paroles, les mêmes supplications quand l'heure fatale est arrivée, non le matou tricolore n'arrivait pas à s'y faire. La mort n'a pas besoin d'être crainte, qu'elle soit attendue ou non elle vient et s'est tout. Jamais un démon ne s'est demandé si tuer était mal, c'est son rôle en ce bas monde, voilà, c'est tout. Macabre Pendaison ne justifiais jamais ses actes, pour lui s'était sa destinée, il était né avec ce envie de tuer, né avec cette mission que la mort elle même lui avait donnée, alors pourquoi donc se justifier auprès de ses victimes ? Prenez l'exemple du parasite, prendriez vous la peine d'adressez la parole à un moustique ? Eh bien vous avez compris, à quoi cela sert donc de parler à des pauvres chats s'il vont mourir bientôt ? Et même s'il survivait il ne l'écouteraient jamais. Mais le guerrier de la Jungle était quelqu'un de très contradictoire et bien qu'il ne voulait pas adresser la paroles à des sous-hommes, les pousser à bout psychologiquement l'enchantait.

« prenez un mot, prenez en deux, faites les cuir' comme des oeufs »

Un sourire carnassier s'anima sous ses lèvres, manipuler le voulait pas dire forcer. Manipuler s'était mettre quelques choses dans la tête de quelqu'un pour qui soit persuadés que cette chose est la meilleure possible. Voilà l'art de tuer, faire croire à quelqu'un qu'i n'est rien, arriver à lui mettre dans la tête qu'il a commis des crimes et qu'il ferait mieux de s’effacer avant de faire souffrir d’avantage le monde. Et si Macabre Pendaison n'éprouve aucun remords à cela, c'est qu'il n'a pas le souvenirs d'un quelconques pitié. Dur d’éprouver un sentiment qui nous est inconnu ? Et honnêtement pourquoi se prendre la tête avec des sentiments ? Cela est si inutile, ça rend fragile, naïf, c'est bien mieux de n'être qu'un squelette. Mais voilà, reste ses questions.

« Et toi qui es-tu pauvre sous-merde. Tu crois que je ne me souviens pas de toi ? »

Si simple de s'inventer des souvenirs quand tout ce que nous avons connu nous à échappés, si aisé de s'inventer une vie quand on en as pas eut une vraie qui vienne nous rappeler à l'ordre.

« Je suis le bourreau des âmes, le jugement va s'abattre sur toi ? Tic-tac ? Tu entends les horloges, comptes à rebours lancé...REPENDS-TOI »

Fou, oui il est fou, l'hystérie monte dans sa voix, il est l’heure d’entrer dans la peau de la faucheuse masculine.